La boulimie fait partie des troubles de comportement alimentaires (TCA). Elle touche bon nombre de personnes. C’est un complexe qui pousse la personne à obliger son corps à trouver refuge dans la nourriture. Certaines personnes s’efforcent de vomir après consommation à outrance d’aliments. La boulimie se gère et se soigne.
Connaitre la cause de la boulimie afin d’établir un changement de comportement
Il faut d’abord connaître la cause afin de déterminer la solution adaptée. Des compulsions comme la boulimie ne sont pas un problème physique. Elles sont dues à un état de stress avancé, ou à l’anxiété, à l’angoisse ou encore à la solitude. La personne se retrouve piégée dans une spirale de psychose. Cela l’empêche de reprendre en main ses habitudes alimentaires. Cet état dépressif pousse la personne à trouver refuge dans la nourriture. Pour avoir plus de détails sur ce trouble du comportement alimentaire, cliquer ici.
Manger à outrance pousse le patient dans un état de dépression plus conséquent. Elle va se sentir coupable. De ce fait, elle va vouloir y remédier en vomissant ce qu’elle a consommé. Pourtant, la nourriture est un carburant pour l’organisme. Le fait de s’en priver met dans un état de fatigue physique, mais aussi mentale. Pour pouvoir gérer une crise de boulimie, on doit d’abord connaître les raisons de ce trouble. Cela peut être le vécu, les problèmes personnels ou l’absence d’activités. Ce n’est que par les réponses qu’on peut trouver les meilleurs remèdes.
La thérapie comportementale et les groupes de paroles
La boulimie fait naître des problèmes de santé comme l’œsophagite, la gastrite et les vomissements incontrôlés. La perte de calcium et de magnésium engendre des palpitations cardiaques. Sans soins adéquats, ces problèmes peuvent s’aggraver. La thérapie comportementale va aider le patient à se stabiliser et à écouter son corps. Il va ensuite pouvoir gérer ses crises.
Les groupes de paroles sont une autre approche. Le patient va s’intégrer dans un groupe de personnes qui ont le même problème. Il est toujours plus facile de s’exprimer face à des gens qui ont traversé les mêmes épreuves. L’état de confiance mène à un bien-être. Ces groupes sont souvent sous la gérance d’un thérapeute ou d’autres anciens boulimiques. Le partage aide à guérir.
Le soutien psychanalytique, les médicaments psychotropes et le suivi nutritionnel
Un bon suivi psychanalytique n’est pas destiné à un individu qui n’a plus toute sa tête. Parfois, on croit avoir vaincu ses troubles. Cependant, celles-ci reviennent encore plus dévastatrices. La psychanalyse cherche à trouver le fond du problème et à l’éradiquer. Cela va prendre du temps, mais les résultats sont au rendez-vous.
Si c’est nécessaire, le spécialiste prescrit les médicaments pour compléter le suivi psychanalytique. Les inhibiteurs de la sérotonine aident à dépasser les moments de boulimie. Ils offrent au cerveau la sensation de bien-être recherchée.
Le suivi nutritionnel est aussi important. Le patient doit renouer avec la nourriture de façon saine. Pour arrêter de craquer, il doit manger équilibré. Il va prendre conscience que la nourriture n’est pas un refuge. C’est plutôt un besoin. Le combat contre la boulimie est long et fastidieux. Le patient doit se reprendre en main progressivement. Il faut donc bien s’entourer, manger sainement et pratiquer au moins une activité physique. Un corps sain mène à un bon état d’esprit.