relations familiales

Les personnalités, les valeurs, les acquis d’une personne déterminée viennent à 80% de son éducation, des pratiques de sa famille. Notre identité repose sur qui sont nos parents ? De quelle famille est-on ? Où avons-nous vécu ? Quelle école avons-nous fréquenté ? Parfois, ces quatre questions suffisent à nous définir. On évoque généralement les parcours scolaires pour les perspectives professionnelles. Mais la famille pour comprendre nos conduites ; façon d’être, comportements, attitudes.

Les différents rapports familiaux

Tout le monde n’a pas la même conception en termes de relation familiale. Cependant, il existe un angle de vue commun. Pour les uns, l’ambiance au sein d’un foyer peut être accablante, austère, froide. Pour les autres, c’est plus convivial, plus bienveillant. La famille est un bouclier contre les aléas de la vie. Cette différence ne présente souvent pas de milieu. Soit c’est harmonieux, soit c’est infernal. Et ce sont ces divergences qui font la différence entre nous tous. Et dans les cas difficiles, chacun a généralement sa part de responsabilité.

Une famille saine

Elle est optimale quand la compréhension, l’amour et le respect sont à leurs places. Le tout, dans la réciprocité. Une telle stabilité offre aux membres du foyer (notamment les enfants) une bonne santé émotionnelle et un bon équilibre mental. Puisque la compréhension repose sur l’écoute, l’amour requiert de l’attention et le respect rime avec harmonie. Les discussions sont plus affectueuses. Les parties concernées comptent les uns sur les autres, sont là les uns pour les autres.

Une famille dysfonctionnelle

Les comportements négatifs qui ruinent la famille sont souvent les agressions verbales ou physiques et les manques d’attention. Ce sont d’abord les débuts imminents qui peuvent démolir gravement une famille. A un stade plus avancé, il règne une sensation de vide, de tristesse ou de colère au sein du foyer. Les parents qui n’ont jamais le temps d’écouter. Les enfants rebelles qui n’en font qu’à leurs têtes. Et vers l’extrême, le foyer se brise et une ou des personnes partent.

Discipliner l’enfant indocile

Les punitions sont efficaces pour les enfants de bas âges. Mais quand ils grandissent, elles perdent peu à peu leurs efficacités. En effet, les adolescents n’ont presque peur de rien. Mais tout le monde a ses limites, y compris ces électrons libres qui débordent d’énergies. Une stratégie de sanction doit être adoptée en fonction de la situation et de la cause de cette dernière. Une totale restriction n’est souvent pas la meilleure des idées. Autant rester relatifs et leurs sanctionner en leur expliquant clairement la cause de ladite correction.

Echanger avec les parents tyranniques

L’autorité, l’absence et l’indifférence des parents sont souvent les principales causes de la rébellion des enfants. Surtout, quand ça a marqué leurs enfances ou lorsqu’il s’agit d’un changement brusque. Il est toujours envisageable de les approcher, tenter de comprendre, discuter, converser. Même s’ils ont l’air ailleurs et vraiment absent, cela ne signifie pas qu’ils ne se soucient réellement pas de vous. Demandez leurs du temps pour discuter, faites le premier pas pour vous. Si cela ne marche pas encore, le fait d’avoir tenté quelque chose vous aiderait à aller de l’avant.