fatigue décisionnelle

Il est assez fréquent qu’après une longue journée de travail, décider de ce que l’on va manger le soir devienne un choix difficile. Sur le long terme, ce phénomène s’aggrave jusqu’à mettre une personne dans l’incapacité totale de prendre une quelconque forme de décision. On parle alors de fatigue décisionnelle. Elle peut affecter négativement aussi bien la vie estudiantine que la vie professionnelle. Voir dans cet article quelques conseils psy qui permettront de mieux la gérer.

Comprendre la fatigue décisionnelle et ses causes

Pour pouvoir affronter un mal-être quelconque, il est important d’en saisir les rouages. En effet, aucun traitement ne peut être efficace sans la compréhension du trouble lui-même. D’ailleurs, pour ce qui est de la fatigue décisionnelle, l’individu qui en souffre peut ignorer l’existence du mal-être ce qui l’empêche de trouver comment s’en libérer. Roy Baumeister a prouvé que tout comme les muscles se fatiguent après un effort physique conséquent, le cerveau (un muscle, également) peut se fatiguer après avoir hésité longtemps entre plusieurs options. Par extension, il a été admis que la faculté du cerveau à décider se réduit au fur et à mesure qu’il aura effectué des décisions. Les causes sont également reliées à une fatigue d’ordre physique ou à une faiblesse de la maîtrise de soi. L’intervention d’un expert en psychologie est souvent nécessaire dans ce cas. Trouver ici une plateforme où prendre un rendez-vous avec un psy à Mouscron.

Optimiser les prises de décision

Comme la fatigue décisionnelle est intimement liée à la prise décision, il s’agit de la principale sphère à gérer au mieux. Pour cela, il faudrait commencer par réduire au strict minimum les décisions à prendre au cours d’une journée. Il peut s’avérer utile de les hiérarchiser et à concentrer son énergie sur celles qui sont indispensables. Toutes décisions superflues sont alors à déléguer ou carrément à éliminer. En ce qui concerne les décisions répétitives, il convient de leur trouver une certaine forme d’automatisme. En effet, en gros, près de la moitié des activités effectuées au cours d’une journée se répètent pendant les suivantes. Il peut par exemple s’agir du type d’aliment que l’on mange, de son heure de réveil et de coucher, du choix du transport quotidien, de sa manière de s’habiller … Il convient de les anticiper et de les uniformiser : ils deviendront alors une routine qu’il ne reste plus qu’à suivre.

De bonnes habitudes à adopter

Pour mieux gérer la fatigue décisionnelle, il est également important d’adopter les habitudes qui suivent. La première des choses à faire est d’apprendre à lâcher prise. Cela ne veut pas dire négliger l’aspect concentration ou encore oublier ses objectifs, cela implique juste une détente émotionnelle complète. Par ailleurs, il est important de se dire que même pour les décisions les plus importantes, aucune ne sera parfaite. Il y aura forcément des coûts rattachés à chaque alternative, mais il convient d’être en accord avec soi-même sur la meilleure d’entre elles. Une autre bonne habitude à adopter est d’apprendre à se maîtriser pour réduire les risques de fatigue décisionnelle. Dans cette optique, il convient de se connaître soi-même avec ses capacités et ses limites. Il est aussi important de trouver un moyen de limiter sa fatigue physique. Être mieux organisé dans ses tâches quotidiennes pourrait aider dans ce sens.